Il est devenu rare, pourtant sa convoitise est telle que toutes les astuces sont bonnes à entendre.
L’insomnie chronique est devenue le fléau des temps modernes, à en croire les experts il serait souvent liée à des comportements impropres que l’on a adoptés à l’occasion de difficultés passagères, puis entretenus par la peur de ne pas dormir. Alors que ces principes sont couramment appliqués dans les centres de sommeil homologués, la thérapie cognitive et comportementale (TCC) a l’avantage d’être une thérapie brève, qui peut être conduite par un psychothérapeute ou un médecin, mais que l’on peut aussi appliquer seul à la maison.
La relaxation produit une détente musculaire profonde et un apaisement mental propices à l’émission cérébrale des ondes qui enclenchent l’endormissement. Ne pas oublier que le relâchement musculaire nécessaire au sommeil est incompatible avec une literie inconfortable, trop dure notamment, qui provoque des contractions réflexes dans le dos ou la nuque.
Le cerveau qui réclame du repos envoie des signaux à ne pas négliger: bâillements, lourdeur des paupières, impression de «piquer du nez»… Se forcer alors à lire encore un peu, à voir la fin d’un film, c’est risquer de rater une première fenêtre d’entrée dans le sommeil. Quant à la température de la chambre, elle doit être idéalement autour de 18 °C pour permettre à l’organisme de se rafraîchir progressivement et d’enchaîner les phases de sommeil.
L’extinction des feux ne doit pas s’assortir d’une injonction in petto du type: «maintenant, il faut que je dorme», car les angoisses insomniaques sont par définition auto-réalisatrices: on se réveille… parce qu’on était sûr qu’on allait se réveiller!
Pour enrayer ce mécanisme, il faut l’en distraire au sens propre du mot, en tirant son esprit vers d’autres pensées.
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